Que sont les PM10 et PM2,5 ?
Outre les gaz, l’atmosphère contient des matières en suspension en phase liquide et solide (aérosols), représentant un mélange complexe de substances chimiques organiques et inorganiques et que l’on regroupe sous le terme général de « particules en suspension ». Ces particules en suspension sont souvent désignées par l’abréviation PM qui provient de l’anglais « Particulate Matter ».
Dans le cadre de l’étude de la qualité de l’air, ces particules sont classées en fonction de leur « diamètre aérodynamique », qui correspond au diamètre moyen d’une sphère qui posséderait des propriétés aérodynamiques équivalentes. L’appellation « PM10″ désigne les particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (noté µm,1 µm = 10-6 m c’est-à-dire 1 millionième de mètre ou encore 1 millième de millimètre). Le diamètre des particules fines PM2.5 et PM1 sont inférieurs respectivement à 2.5 et à 1 µm.
Les particules PM10 les plus grosses sont évacuées de l’atmosphère en principe dans les quelques heures qui suivent leur émission, soit par sédimentation soit sous l’effet des précipitations. Les particules PM2.5 et PM1 ont en général des vitesses de sédimentation plus faibles et peuvent donc rester en suspension dans l’atmosphère pendant des jours, voire plusieurs semaines. Par conséquent, ces particules peuvent être transportées sur de longues distances et subir des transformations physico-chimiques.
Quels sont les problèmes de santé les plus récurrents causés par les particules fines ?
Poumons : irritations, inflammations, réduction des capacités respiratoires, broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), asthme, cancer …, troubles cardiaques, hypertension, augmentation de la coagulabilité, formation de caillot…