Perturbateurs endocriniens

Insecticides, herbicides, fongicides, produits présents dans les textiles, les assouplissants, les meubles, les peintures et les matériaux de construction mais aussi les toxiques présents dans les contenants alimentaires, les rejets d’usines industrielles, les conservateurs alimentaires, les perturbateurs endocriniens sont partout dans notre quotidien. Eau, air, terre, alimentation, rien n’y échappe.

 

Alors qu’il parait difficile de contourner certains métaux lourds (présents dans l’air par exemple), nous avons tous la possibilité d’optimiser notre alimentation pour minimiser la présence de ces toxiques.

 

La France a l’obligation depuis 2008 de réduire sa quantité de pesticides, mais leur utilisation ainsi que les fongicides et herbicides continue d’augmenter. Leurs toxicités sont en partie connues lorsqu’ils sont utilisés de manière unitaire.

Ils sont cependant très mal compris lorsqu’ils sont associés entre eux. La présence de différents perturbateurs, ensemble, génère des effets toxiques exponentiels sur l’organisme.

Il y a plus de 900 types de perturbateurs endocriniens connus actuellement, l’effet cocktail de la multiplicité de ces agents nocifs entraine une toxicité très importante sur l’organisme.

 

Les perturbateurs endocriniens ont de nombreuses conséquences reconnues. Les 2 principales sont les suivantes :

Baisse importante de la qualité nutritionnelle des aliments. Par exemple, la pomme a divisé par 100 sa quantité de vitamine C entre 1950 et 2015. L’orange de 1950 contient 21 fois plus de vitamine A que les oranges de 2015. Le magnésium présent dans les céréales a baissé de 76% entre 1985 et 2002.

La banane a perdu plus de 95% de vitamine B6 entre 1958 et 2002. En consommant des aliments appauvris, les carences sur l’organisme apparaissent et peuvent générer des problèmes de santé.

 

Cancer, problème thyroïdien, puberté précoce, troubles du développement du cerveau, diabète, obésité, maladies auto-immunes sont quelques-unes des conséquences des actions des perturbateurs endocriniens sur l’organisme.

 

Face à ce triste constat, quelles solutions s’offrent à nous ?

Des éléments permettent de préserver notre santé face aux nombreux perturbateurs endocriniens alimentaires :

  • Réduire au maximum « les toxiques » de notre alimentation et privilégier des aliments de qualité pour nourrir et faire fonctionner correctement son organisme.
  • Détoxifier son corps.

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances ou des mélanges chimiques capables de modifier le fonctionnement du système hormonal appelé également système endocrinien. Ils sont susceptibles de provoquer des effets nocifs tant chez les individus exposés que sur leur descendance.

 

Il convient de mettre en place une démarche de prévention visant à supprimer les risques ou, à défaut, à limiter l’exposition des femmes enceintes ou en âge de procréer, à un niveau aussi bas que possible.

 

Liste des perturbateurs endocriniens

Présents dans de nombreux produits de consommation courante, ces substances toxiques sont référencées sous le nom de :

 Biocides, Bisphénol A (BPA) Benzène, Paraben, Silicones, Triclosan, Phénoxyéthanol

 Ether, BHA., Propylène glycol, les phtalates, les Ignifuges bromés (PBDE), le mercure,

 le plomb, etc… En faible dose ou non, ils sont présents de manière avérée dans plusieurs catégories de produits comme :

  • les cosmétiques, les détergents, les peintures, les pesticides, les chewing-gums, la nourriture, les meubles, les vêtements …